Le procès Fourniret-Olivier a commencé…

A vous les proches de ces jeunes filles assassinées par Michel Fourniret avec la complicité de sa compagne Monique Olivier qui allez séjourner en notre cité durant leur procès, la communauté paroissiale catholique souhaite vous dire combien nous sommes de cœur avec vous. Après la disparition violente et tragique de votre enfant chérie, vous avez tant souffert ! Les récits vous feront mal, mais les accusations et les condamnations prononcées contribueront sans doute à vous faire retrouver une certaine Paix quand la justice aura accompli sa Mission au nom de la société. A ces jeunes filles en plein élan vers leur avenir, la vie a été sauvagement enlevée. Il est du devoir de tous d'exiger que justice soit rendue avec la plus grande rigueur.

Je pense aussi à toutes ces personnes dont le métier exigeant est de rendre la justice. Je pense aussi à tous les journalistes dépêchés à Charleville-Mézières pour rendre compte du déroulement du procès. Je pense aux forces de l'ordre, je pense à toutes les personnes qui accueillent, dans les hôtels et les restaurants, dans les maisons privées, des gens venus spécialement pour ce procès nécessaire et redouté. Je pense à tous et confie à Dieu les douleurs des familles, les graves interrogations sur la nature humaine, la profonde tristesse de tous, mais aussi l'espoir que de tels drames ne puissent plus se reproduire.
Comment ne pas apprécier d'être citoyens d'un Pays où la justice prend les moyens d'accomplir sa mission et honore son idéal, la liberté, l'égalité, la fraternité ? Le coût financier énorme et l'investissement humain consentis sont légitimés par le prix donné en démocratie à la justice et à la dignité humaine. Dans un procès, c'est la valeur absolue de l'humain qui est au premier rang.