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Les billets du Père Lucien Marguet
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21 décembre 2011

La fête de Noël

 

La fête de Noël diffuse au moins trois messages dont nous pouvons tirer profit pour notre vie.

 Le premier, c'est que Noël célèbre une date des plus marquantes pour l'histoire de l'humanité. Jésus, fils de Marie et Joseph de Nazareth, a réellement existé. Des témoins chrétiens et des historiens non chrétiens l'attestent avec vigueur. Son existence physique durera 33 ans. Il se comportera exactement comme un homme, mais ne faisant que le Bien. On entend encore ici ou là que Jésus serait une invention humaine. Or Noël nous rappelle chaque année que Dieu s'est dévoilé entièrement et clairement à travers la vie, les choix, les paroles, les actes, les attitudes et les comportements de Jésus, qui ira jusqu'à déclarer un jour à Philippe, un ami qui lui disait : "Montre-nous le Père, et cela nous suffit", "Philippe, qui m'a vu a vu le Père"… Jésus est le Fils de Dieu fait homme. Le créateur devenu créature. Avec les chrétiens du Monde entier, je crois que Jésus est vraiment Dieu et qu'il a pris corps humain.

 Le deuxième message, c'est que Noël ce n'est pas seulement se souvenir de la naissance de Jésus il y a plus de 2000 ans. Noël, c'est accueillir Jésus qui frappe à la porte de nos vies aujourd'hui. La crèche n'est plus une étable, mais tout cœur humain qui l'accueille.. Jésus et Marie n'avaient trouvé aucune place dans les hôtels. Jésus naîtra dans un lieu précaire sur la paille d'une étable. Sur tous les continents, Jésus continue de gagner des gens de tout âge qui se convertissent à son Esprit

Quand on ouvre son cœur à Jésus, on accueille avec lui tout ce qu'il transporte. Sa bonté, ses pardons, son amour des autres, sa passion pour la vérité, la liberté et la justice, sa confiance en notre capacité de faire route avec lui et de faire ce qu'il a fait. Avec les chrétiens du monde entier, de tout âge, langue, culture, je suis heureux d'avancer dans ma vie en compagnie de Jésus.

 Le troisième message, c'est un appel que Noël fait chaque année à chacun de nous à choisir de servir et d'agir, même si ce que nous faisons est petit comme l'enfant Jésus de la crèche. A Noël, les petits, les pauvres, les faibles et d'abord les enfants sont reconnus dans leur grande valeur. Or ce que mettent en avant les circonstances de sa naissance, la discrétion, la simplicité, le dépouillement, Jésus le reprendra souvent à travers des images comme la graine qui devient un arbre, le sel qui, dissout dans les aliments, les rend savoureux, le levain qui, lorsqu'il est bien mélangé, fait lever toute la pâte, la lumière capable d'éclairer les habitants d'une maison. Jésus n'a jamais versé dans le spectacle ou la toute-puissance. Au désert, il refusera de transformer les pierres en pain, de recourir à sa puissance divine pour échapper au chemin qui le conduira à la condamnation et à la croix.

J'en suis certain, Jésus doit approuver ceux d'entre nous qui mettent en pratique cette sagesse : "Mieux vaut allumer une petite lampe que de maudire l'obscurité". L'histoire de l'humanité offre une succession d'essais de solutions par la violence. Jésus est venu nous montrer que la vraie Toute-Puissance est dans la force de l'Amour et de la persévérance, et non dans le passage en force.

 Noël, c'est Dieu venu en personne partager notre condition humaine. Noël, c'est Jésus qui continue d'habiter dans les cœurs qui l'accueillent. Noël, c'est croire qu'il est toujours possible d'espérer. Oui ! Avec tous ceux qui font confiance en Jésus et vivent en sa présence, je crois que tout être humain doit apporter sa part pour améliorer la vie.

 Et, pour conclure, voici une anecdote que quelqu'un me raconta un jour à propos de la crèche que montait chaque année sa famille.

Chaque année, on ressortait du placard les décorations de Noël ainsi que tous les personnages en plâtre de la Nativité. Cette année-là, un des bergers avait été endommagé par son long séjour en boîte. Sa jambe était cassée et, par malheur, il fallait que ce soit le berger préféré du petit garçon. Vous savez, c'est le berger qui porte un agneau sur ses épaules… Il en faut au moins un dans toutes les crèches qui se respectent.

Le petit garçon était bien triste. Il lui était impossible de recoller la jambe cassée du berger qui ne pouvait pas tenir sur une seule jambe. Que faire ? Le petit garçon n'en avait pas vu de pareil au magasin.

Sa mère, qui avait l'esprit pratique et une plus longue expérience que son fils, lui dit : "Essaie d'appuyer ton berger sur le berceau du petit Jésus, peut-être qu'il pourra ainsi tenir". Le jeune garçon essaya et revint en courant vers sa mère en disant : "Maman, ça marche, mon berger tient bien !"

La maman ajouta alors : "Tu vois, pour nous c'est pareil, on ne tient bien que si l'on s'appuie sur Jésus"…

 

Comment, toi Dieu, qui es si grand,

Peux-tu soudain être un si petit enfant ?

Comment, toi Dieu, qui es à l'infini,

Peux-tu être si proche de moi

Qu'un nouveau-né qu'on berce dans ses bras ?

Comment, toi Dieu, qui es mon Père,

Peux-tu soudain être mon frère ?

Comment, toi Dieu, qui es Dieu,

Peux-tu soudain être un homme ?

 

 

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