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Les billets du Père Lucien Marguet
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21 mars 2012

L'Eglise en cinq cercles

A l'évidence, il existe des degrés d'intégration à l'Eglise divers et différents.

 Dans le premier des cercles, on garde la bonne distance pour n'être pas identifié comme membre de l'Eglise, souhaitant demeurer dans une posture d'indifférence ou garder la possibilité de critiquer "l'Institution", observée de loin pour la prendre en faute. On trouve dans cette catégorie de gens les incroyants et les indifférents qui, bien qu'affichant leur non intérêt pour l'Eglise, ne se privent pas toujours d'en dénoncer certains aspects au nom de la laïcité ou de la neutralité dont ils se font les "chantres", ou de l'humanisme sans transcendance le plus radical.

 Dans le deuxième des cercles, on peut trouver quantité de gens qui s'adressent à l'Eglise aux grandes étapes de l'existence, en particulier à la naissance pour le baptême et lors de la fin de vie pour les obsèques. Ce sont les bénéficiaires saisonniers et occasionnels de l'Eglise. Ils voient l'Eglise comme une sorte d'institution du religieux dont ils n'attendent que des services ponctuels accomplis à leur demande, comme, où, quand ils veulent. Certains recourent parfois au vocabulaire commercial lorsqu'ils expriment leur souhait : "Quand êtes-vous ouverts ?" "Pourquoi me parlez-vous du catéchisme de mes aînés quand je viens vous demander le baptême du petit ?" Certains s'étonnent ou même se fâchent quand on leur parle d'instruction religieuse de leurs enfants parce que l'Eglise a mission de faire connaître Jésus au nom de qui elle confère le baptême et la communion. Le lien de ces personnes à l'Eglise est en pointillés parfois très distants…

 Sur un troisième cercle apparaissent des gens pratiquants des grandes fêtes religieuses telles Noël, Pâques, Toussaint… et des cérémonies familiales auxquelles il est bien de paraître, telles profession de foi, mariages, funérailles… Ces personnes ne sont guère intéressées par la vie et l'évolution de l'Eglise, de leur paroisse, pourvu qu'elles la retrouvent (parfois avec étonnement ou regret…), plus tout à fait à l'image de ce qu'elles ont connu dans leur enfance !

 Le quatrième cercle, très proche du centre, comprend le groupe des fidèles, que la foi a accompagnés toute leur vie durant. Des convictions ancrées, une pratique cultuelle habituelle, une appartenance à une paroisse et une église, leur participation financière par des offrandes et au Denier de l'Eglise font d'eux des membres actifs sur lesquels l'Eglise peut compter pour accomplir ses missions.

 Un cinquième cercle, situé au cœur du dispositif ecclésial, est constitué des acteurs et animateurs de l'Eglise qui appelle, accueille, enseigne, se recueille, célèbre, accompagne, soutient… Ceux-là portent avec les prêtres et les diacres le souci d'animer, de proposer l'Evangile et de célébrer les sacrements aujourd'hui, mais aussi de jalonner la marche de l'Eglise pour que celle-ci ait les moyens matériels et spirituels, économiques et humains, d'assurer sa mission demain et après-demain. Ce sont les "actionnaires" permanents de l'Eglise. Certaines personnes associées à l'animation des paroisses découvrent l'Eglise "du dedans" et confient qu'elles n'avaient jamais aussi bien perçu les enjeux et les richesses que l'Eglise apporte à l'Humain. Voir l'Eglise de loin, de très loin, ou la vivre du dedans change complètement le point de vue…


 

 

A l'évidence, il existe des degrés d'intégration à l'Eglise divers et différents.

 

Dans le premier des cercles, on garde la bonne distance pour n'être pas identifié comme membre de l'Eglise, souhaitant demeurer dans une posture d'indifférence ou garder la possibilité de critiquer "l'Institution", observée de loin pour la prendre en faute. On trouve dans cette catégorie de gens les incroyants et les indifférents qui, bien qu'affichant leur non intérêt pour l'Eglise, ne se privent pas toujours d'en dénoncer certains aspects au nom de la laïcité ou de la neutralité dont ils se font les "chantres", ou de l'humanisme sans transcendance le plus radical.

 

Dans le deuxième des cercles, on peut trouver quantité de gens qui s'adressent à l'Eglise aux grandes étapes de l'existence, en particulier à la naissance pour le baptême et lors de la fin de vie pour les obsèques. Ce sont les bénéficiaires saisonniers et occasionnels de l'Eglise. Ils voient l'Eglise comme une sorte d'institution du religieux dont ils n'attendent que des services ponctuels accomplis à leur demande, comme, où, quand ils veulent. Certains recourent parfois au vocabulaire commercial lorsqu'ils expriment leur souhait : "Quand êtes-vous ouverts ?" "Pourquoi me parlez-vous du catéchisme de mes aînés quand je viens vous demander le baptême du petit ?" Certains s'étonnent ou même se fâchent quand on leur parle d'instruction religieuse de leurs enfants parce que l'Eglise a mission de faire connaître Jésus au nom de qui elle confère le baptême et la communion. Le lien de ces personnes à l'Eglise est en pointillés parfois très distants…

 

Sur un troisième cercle apparaissent des gens pratiquants des grandes fêtes religieuses telles Noël, Pâques, Toussaint… et des cérémonies familiales auxquelles il est bien de paraître, telles profession de foi, mariages, funérailles… Ces personnes ne sont guère intéressées par la vie et l'évolution de l'Eglise, de leur paroisse, pourvu qu'elles la retrouvent (parfois avec étonnement ou regret…), plus tout à fait à l'image de ce qu'elles ont connu dans leur enfance !

 

Le quatrième cercle, très proche du centre, comprend le groupe des fidèles, que la foi a accompagnés toute leur vie durant. Des convictions ancrées, une pratique cultuelle habituelle, une appartenance à une paroisse et une église, leur participation financière par des offrandes et au Denier de l'Eglise font d'eux des membres actifs sur lesquels l'Eglise peut compter pour accomplir ses missions.

 

Un cinquième cercle, situé au cœur du dispositif ecclésial, est constitué des acteurs et animateurs de l'Eglise qui appelle, accueille, enseigne, se recueille, célèbre, accompagne, soutient… Ceux-là portent avec les prêtres et les diacres le souci d'animer, de proposer l'Evangile et de célébrer les sacrements aujourd'hui, mais aussi de jalonner la marche de l'Eglise pour que celle-ci ait les moyens matériels et spirituels, économiques et humains, d'assurer sa mission demain et après-demain. Ce sont les "actionnaires" permanents de l'Eglise. Certaines personnes associées à l'animation des paroisses découvrent l'Eglise "du dedans" et confient qu'elles n'avaient jamais aussi bien perçu les enjeux et les richesses que l'Eglise apporte à l'Humain. Voir l'Eglise de loin, de très loin, ou la vivre du dedans change complètement le point de vue…

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Commentaires
G
Jevoudrais vivre ,mon coeur rempli de l amourduCRISTdansgeEGLISE mais pas dehors.ETRE actionnaire je n attend que le feu vert du curé de la paroisse; faire quoi? L ESPRIT ME POUSSE mais il faut quelqu un pour la réception les flrmation doivent servir à quelqu un,cest la qu amour et vérité prend toutson sens,confiance, accepter l autre malgré ces différences AIMER EN Vérité
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