9 conseils pour conduire « sa vie »

 Pour garder confiance en soi et dans les autres, il faut déjà bien se connaître et savoir apprécier ses capacités, ses qualités. Il faut dans le même temps être lucide sur ses limites et ses défauts, ses faiblesses. C’est à partir de comportements déjà vécus que chacun(e) peut découvrir sa personnalité.

 Ainsi cette introspection pourra être ressentie comme un appel à développer davantage certaines vertus comme le courage, la confiance, la persévérance, la maîtrise de soi, l’esprit de liberté et de vérité …

 Pour ne pas se laisser réagir trop vite, se faire submerger par la déception provoquée par un échec, perdre confiance en soi, se laisser aller au découragement jusqu’au mépris de soi et au dégoût de la vie, il faut apprendre à mettre de la distance vis-à-vis de paroles, d’actes que l’on juge négatifs et que l’on regrette. Il faut regarder demain comme un chemin possible de changement et d’amélioration personnelle. Analyser et discerner aident à demeurer sereins et forts.

 Chacun(e) sait combien « les autres » comptent dans son existence et l’identité de sa personnalité. Car nous sommes tous d’abord des héritiers de notre milieu social et culturel, de nos parents, de l’influence de notre fratrie, de notre famille, de nos amis(es)… Nul ne vit seul sur une île ! Ces relations, nous les déployons au travers de dialogues, de discussions, d’initiatives assumées de concert, d’échanges et de partages, de conditions de vie similaires, ou au contraire de situations différentes… de confrontations d’idées ou de comportements semblables ou décalés…

 Plus féconde et plus vraie que la tolérance est la bienveillance à l’égard des autres et de soi-même. Elle garde en permanence des ouvertures et des espaces d’accueil pour « continuer », se renouveler. La bienveillance est le résultat d’un regard qui s’appuie sur une appréciation d’aspects positifs observés chez les autres et aussi dans sa propre vie, à l’image de celui qui, scrutant le ciel chargé de nuages, en valorise les espaces bleus !

 Comment ne pas nous souhaiter à tous de ne pas voir la vie sous un mode dualiste et manichéen : réussie ou ratée, belle ou moche, heureuse ou malheureuse…, mais plutôt d’apprendre à consentir à ce qui nous arrive et à l’intégrer en enrichissement moral et spirituel et comme appui pour « progresser » ! Il nous faut apprendre à négocier les virages ainsi qu’à discerner et choisir la route préférable aux carrefours…

 Je vous souhaite à tous de développer l’aptitude à la relation avec tous et en toutes circonstances, sans jamais recourir au passage en force ni à la violence. Pour renforcer notre capacité à nous expliquer, nous concerter, négocier, pardonner, réparer, nous réconcilier. La jalousie, la vengeance et la revanche sont toujours des recours à écarter…

 Dans une époque qui encourage à l’affirmation de soi comme individu et face en même temps à une pression médiatique qui exige une insertion sociale tès ancrée dans un tissu social et un vivre ensemble harmonieux, l’aptitude à la communication et à la relation apparait déterminante. Peuvent être des obstacles ou des freins l’égocentrisme et l’ego hypertrophié de gens qui ne pensent, ne s’écoutent et ne parlent que d’eux-mêmes, ne sachant pas accueillir et recueillir la parole et la vie des autres, souvent privés d’empathie et de compassion.

 Certaines personnes misent tout sur la possession et l’accumulation – de diplômes, d’argent, de biens matériels -, pensant ainsi « réussir leur vie » par ce qu’elles auront accumulé. Or tout cela est périssable ! N’est-il pas préférable et plus essentiel de chercher à « être » par ses capacités, la richesse de sa personnalité et le rayonnement de ses qualités, de sa simplicité, de son « humanité » ?

Comments

[CATHY]

Merci Mon Père pour cet écrit plein de clarté , de sentiments . oui la vie peut ëtre belle vous en avez expliqué très simplement la façon de la découvrir , de la vivre en somme . CATHY