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Les billets du Père Lucien Marguet
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23 mai 2007

Le paralysé de Capharnaüm

Marc 2 1-12

Dans la Galilée, au Nord de la Palestine, Capharnaüm est une petite ville cosmopolite sur la rive du lac de Tibériade. L’expression, en français, « cet endroit est un vrai capharnaüm », vient du caractère cosmopolite, grouillant, de cette cité.

Jésus aimait beaucoup cette ville où il pouvait côtoyer des gens différents d’origine, de religion, de métier. Il a appelé là certains de ses disciples. Il a prêché dans la synagogue. Il y était accueilli.

Le rayonnement de Jésus attirait beaucoup de monde, au point qu’il était difficile de l’approcher. Arrivent des gens portant un paralysé sur une civière. Mais comment faire pour accéder à Jésus ? L’initiative de ces hommes est audacieuse et astucieuse. Ils passent… par le toit. Jésus voit leur foi.

A l’évidence, ce paralysé est là pour être guéri. Or Jésus commence par le Pardon. « Mon fils, tes péchés sont pardonnés ». Pourquoi ? Pour signifier que c’est au nom de Dieu, et avec son appui, qu’il agit. Jésus n’est pas seulement un guérisseur, mais un sauveur. Jésus ne guérit pas seulement les corps, mais les esprits et les cœurs. Le pardon et la guérison, loin de s’opposer, vont de pair. Mais le plus urgent et le plus important, annonce ainsi Jésus, est d’être pur et juste à l’intérieur de soi.

Que pouvons-nous retenir de cette page de l’évangile de Marc ? Il ne faut pas baisser les bras devant les difficultés, il faut oser. Certains ne voient en Jésus qu’un homme, alors qu’Il était Dieu pouvant pardonner les péchés - « Mon fils, tes péchés sont pardonnés » -, et remettre debout : « Lève-toi, prends ton brancard et marche ».

Ce paralysé, c’est parfois nous. Ces scribes qui bougonnent et résistent à croire, ce peut être nous. Ces 4 hommes qui portent leur copain, c’est parfois nous quand nous venons en aide à d’autres. Enfin, Jésus nous confie aussi de poursuivre sa tâche de pardon et de guérison. Accueillir, écouter, tendre la main, réveiller, conseiller, entraîner, redonner tonus et courage, c’est dans la logique du salut apporté par Jésus.

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