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Les billets du Père Lucien Marguet
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14 juin 2018

Quelques brefs extraits de "Soyez dans la joie et l'allégresse"…

"Il n’y a pas d’identité pleine sans l’appartenance à un peuple. C’est pourquoi personne n’est sauvé seul, en tant qu’individu isolé, mais Dieu nous attire en prenant en compte la trame complexe des relations interpersonnelles qui s’établissent dans la communauté humaine…" (n° 6)

"J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire... la sainteté ‘‘de la porte d’à côté’’, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu… ‘‘la classe moyenne de la sainteté’’… " (n° 7)

"Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même, ce que le Seigneur a déposé de vraiment personnel en lui (cf. 1 Co 12, 7)" (n° 11)

"Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes, là où chacun se trouve..." (n° 14)

"Au fond, la sainteté, c’est vivre les mystères de sa vie en union avec lui. Elle consiste à s’associer à la mort et à la résurrection du Seigneur d’une manière unique et personnelle." "Cela peut impliquer également de reproduire dans l’existence personnelle divers aspects de la vie terrestre de Jésus : sa vie cachée, sa vie communautaire, sa proximité avec les derniers, sa pauvreté et d’autres manifestations du don de lui-même par amour..." (n° 20)

"« La sainteté n’est rien d’autre que la charité pleinement vécue », disait Benoît XVI en 2011... "Ainsi, chaque saint est un message que l’Esprit Saint puise dans la richesse de Jésus-Christ et offre à son peuple." (n° 21)

"Puisses-tu reconnaître quelle est cette parole, ce message de Jésus que Dieu veut délivrer au monde par ta vie !" (n° 24). Au n° 26 : "Il n’est pas sain d’aimer le silence et de fuir la rencontre avec l’autre, de souhaiter le repos et d’éviter l’activité, de chercher la prière et de mépriser le service... Nous sommes appelés à vivre la contemplation également au sein de l’action, et nous nous sanctifions dans l’exercice responsable et généreux de notre propre mission."

"Dans la mesure où il se sanctifie, chaque chrétien devient plus fécond pour le monde." (n° 33). Et au n° 34 : "La sainteté ne te rend pas moins humain, car c’est la rencontre de ta faiblesse avec la force de la grâce."

Au n° 45, en rapport au gnosticisme : "Ce que nous croyons savoir devrait être toujours un motif pour mieux répondre à l’amour de Dieu, car « on apprend pour vivre : théologie et sainteté sont un binôme inséparable ». Au n° 48 : "Car le pouvoir que les gnostiques attribuaient à l’intelligence, certains commencèrent à l’attribuer à la volonté humaine, à l’effort personnel. C’est ainsi que sont apparus les pélagiens et les semi-pélagiens."

"C’est seulement à partir du don de Dieu, librement accueilli et humblement reçu, que nous pouvons coopérer par nos efforts à nous laisser transformer de plus en plus. Il faut d’abord appartenir à Dieu. Il s’agit de nous offrir à celui qui nous devance, de lui remettre nos capacités, notre engagement, notre lutte contre le mal et notre créativité, pour que son don gratuit grandisse et se développe en nous : « Je vous exhorte, frères, par la miséricorde de Dieu, à offrir vos personnes en hostie vivante, sainte, agréable à Dieu » (Rm 12, 1)." (n° 56). Au n° 57 : "Il y a encore des chrétiens qui s’emploient à suivre un autre chemin : celui de la justification par leurs propres forces, celui de l’adoration de la volonté humaine et de ses propres capacités, ce qui se traduit par une autosatisfaction égocentrique et élitiste dépourvue de l’amour vrai."

Au n° 60 : "Il y a une hiérarchie des vertus qui nous invite à rechercher l’essentiel. Le primat revient aux vertus théologales qui ont Dieu pour objet et cause. Et au centre se trouve la charité. Saint Paul affirme que ce qui compte vraiment, c’est la « la foi opérant par la charité » (Ga 5, 6). Nous sommes appelés à préserver plus soigneusement la charité : « Celui qui aime autrui a de ce fait accompli la loi […]. La charité est donc la loi dans sa plénitude » (Rm 13, 8.10). « Car une seule formule contient toute la Loi en sa plénitude : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” » (Ga 5, 14)."

Au chapitre 3 de l'Exhortation, le pape François écrit, au n° 63 : "Jésus a expliqué avec grande simplicité ce que veut dire être saint, et il l’a fait quand il nous a enseigné les béatitudes (cf. Mt 5, 3-12 ; Lc 6, 20-23). Elles sont comme la carte d’identité du chrétien. Donc, si quelqu’un d’entre nous se pose cette question, “comment fait-on pour parvenir à être un bon chrétien ?”, la réponse est simple : il faut mettre en œuvre, chacun à sa manière, ce que Jésus déclare dans le sermon des béatitudes. À travers celles-ci se dessine le visage du Maître que nous sommes appelés à révéler dans le quotidien de nos vies."

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